Parce que les performances et les médailles ne valent pas grand-chose si elles ne sont pas partagées, l’ASL organise toujours une réception en l’honneur des athlètes qui rentrent d’une compétition internationale majeure.
Ainsi, hier soir mardi 2 juillet, Tom Hecq, Lucas Laroche, Lisa Cornez et Jules Cuenot étaient mis à l’honneur, tout juste rentrés de Bratislava où étaient organisés les championnats d’Europe juniors et U23. Mais le premier à être mis en avant fut Frantz Vasseur qui, lui, était engagé avec l’équipe de France senior dans le tournoi de qualification olympique (12e), la coupe du monde et les championnats d’Europe en compagnie de Loïc Léonard et Adrien Bart.
Frantz Vasseur a fait honneur à son club à l’occasion de ces rendez-vous, en donnant le meilleur de lui-même et en obtenant des résultats de haut niveau. Un fait d’autant plus remarquable qu’il n’était pas parmi les meilleurs dans les catégories jeunes. Comme le soulignait Olivier Bayle, président du club, il lui a fallu beaucoup travailler pour se hisser parmi les tout premiers céistes français, le 2e sur 1000 m derrière Adrien Bart.
Mais c’est aussi très éprouvant, physiquement et mentalement… Il n’y a donc pas vraiment lieu de s’étonner qu’à l’issue de cette saison 2024, il mette un terme à sa carrière internationale. Frantz Vasseur l’a officiellement annoncé hier soir, choix personnel d’un jeune papa, qu’il faut savoir respecter.
Les jeunes prêts à relever les défis
Mine de rien, la réception d’hier soir était déjà un regard tourné vers l’avenir… Frantz Vasseur s’arrête et la Relève montre le bout du nez, avec ses jeunes, membres de l’équipe Espoirs EDF, qui fréquentent la section sport du lycée Gambetta (avec l’objectif d’obtenir le baccalauréat). Tom Derrey, finaliste du championnat d’Europe U23 sur 1000 m et Lucas Laroche, son partenaire en C2, ont les dispositions pour accéder au plus haut niveau où tous les petits détails ont leur importance. Ils l’ont vérifié à Bratislava où une fausse pelle les prive certainement de la médaille, terminant au pied du podium. Chez les filles, Lisa Cornez est elle aussi déjà prête à relever les défis alors qu’elle n’est que cadette. Ses deux finales en C2 (200 m et 500 m) le prouvent. Même chose pour Jules Cuenot qui, cette fois-ci, n’est pas allé en finale… Mais il n’a pas encore 16 ans et courait déjà avec les juniors. Avec des expériences comme celle des championnats d’Europe, il va vite progresser.
L’entraîneur Tony Lalet qui était du voyage en Slovaquie, s’est en tout cas montré très satisfait du comportement des jeunes athlètes immercuriens et n’a pas manqué de les féliciter avant l’échéance des championnats du monde de Plovdiv. La jeunesse immercurienne est là, prête à répondre aux défis des prochaines olympiades tant chez les athlètes que chez les officiels. Pour preuve, Claire Billau qui connaissait à Bratislava sa première expérience internationale en qualité de juge : « J’étais à la pesée des bateaux », explique-elle, avec le privilège de voir passer tous les athlètes. Et c’était la plus jeune. – Philippe Vincent-Chaissac / ASL
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