Mer d’huile pour les trois céistes immercuriens. © ASL

Adrien Bart, Loïc Léonard et Frantz Vasseur sont actuellement en stage pour trois semaines en Guadeloupe où ils préparent la saison 2024, dont on sait l’importance. Ils sont accompagnés par leur entraîneur Anthony Soyez.

L’objectif de ce stage est de réaliser un gros volume d’entraînement en bateau dans les conditions de stress environnemental.  Comme lors du dernier stage en altitude (et en hypoxie pour Adrien), le corps doit fournir des efforts supplémentaires afin de répondre à la charge de travail et de s’adapter aux conditions environnementales. « Dans cette période de volume hivernal, nous pouvons nous permettre d’aller loin dans la fatigue » explique Anthony Soyez. 
Au programme d’une journée type, soit 3 à 4 séances, le réveil se fait à 5h30 pour une première séance à 6h45 sur l’eau, une deuxième vers 9h30-10h, une troisième séance voire une quatrième dans l’après-midi.. 

Les avantages de la Guadeloupe
Pour effectuer ce travail, être en Guadeloupe ne manque pas d’avantages à commencer par l’accueil au Creps pour être dans les meilleures conditions possibles (accès aux équipements, salle de musculation, piscine, salle cardio, piste d’athlétisme, pôle médical, lieu de vie privatif…). L’accompagnement de Franck Fifils, depuis maintenant 3 ans, est aussi important. 
Le comité régional de Guadeloupe et la base nautique Dolmar mettent par ailleurs à disposition les bateaux moteurs, les hangars, les vestiaires et apportent une aide précieuse dans l’organisation même du stage grâce à Olivier Tanton, Maverik et Brice toujours fidèles au poste. 
La Guadeloupe permet enfin d’accéder à diverses activités (randonnées plus ou moins difficiles, possibilité de nager en mer) et surtout de pouvoir compter sur un bassin d’entraînement qui ressemble très régulièrement une mer d’huile. « Nous pouvons choisir, en fonction des conditions météos, de naviguer dans la mangrove sur la rivière salée, dans la manche à eau soit 1000 m complément abrités quelles que soient les conditions, dans le port ou dans le grand cul de sac marin lorsqu’il n’y a pas de vent », précise Anthony Soyez. 

Catégories : Vie du club

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