Les championnats du monde de paracanoë se poursuivaient ce samedi 11 mai à Szeged avec en lice deux membres de l’ASL Canoë Kayak Grand Arras : le Sénégalais Edmond Sanka et le Français Gabin Keirel qui étaient qualifiés pour les demi-finales.

On devrait voir Edmond Sanka cet été à Paris. © VB / ASL

Dans la deuxième demi-finale, Gabin Keirel (couloir 8) a tout tenté. Tirant profit du debriefing de la série d’hier, il s’est magnifiquement comporté mais n’a malheureusement pas pu faire mieux qu’une 7e place qui le classe au 18e rang mondial. Agé de 18 ans, il a déjà beaucoup grandi et reste promis à de beaux jours. Edmond Sanka a pour sa part été au contact tout au long de la course pour finir en boulet de canon et prendre la 2e place qui l’envoyait en finale A. Pour lui qui avait échoué de peu pour la qualification aux Jeux de Tokyo, il s’agissait de ne pas laisser passer une deuxième fois sa chance. Et il a bien fait le travail en prenant la 4e place à 14 centièmes de la médaille de bronze et 37 centièmes du titre de champion du monde. Reste que l’essentiel était bien de décrocher le quota olympique pour son pays, à charge maintenant pour le Comité olympique sénégalais de l’envoyer à Paris cet été.
Pour l’ASL, ce résultat est une belle satisfaction. En stage longue durée et athlète résident du Stade nautique du Grand Arras, depuis juin 2023, au même titre que Combe Seck qui s’est qualifiée lors des championnats d’Afrique au Nigéria en novembre 2023, Edmond Sanka a bénéficié d’un accueil particulier, hébergé en famille chez Natacha Dequéant et Dominique Deneux. Le projet qui avait été proposé par Jean-Christophe Gonneaud au titre de la Fédération internationale de canoë a répondu aux attentes grâce à l’implication du staff de l’ASL : Grégory Demory, Virginie Bayle, Pierrick Bayle, Jean Sikora, Anaïs Cattelet, Florent Chevalier et toutes celles et ceux qui ont relevé le challenge. Il convient aussi d’associer à cette réussite Gabin Keirel qui a partagé ses entraînements. Leur complicité les a fait progresser et nul doute que les moments qu’ils ont partagés comptera encore lorsqu’il s’agira de préparer les Jeux de 2028 auxquels Gabin Keirel peut prétendre.  

Gabin Keirel regarde maintenant vers 2028. © VB / ASL
Catégories : Compétition

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